Donc… Perth est la capitale d’état australien la plus ensoleillée. Mais à notre arrivée, nous avons essuyé 2 semaines de pluies… Et d’après tous les retours que nous avons eu, c’est plutôt étonnant et rare ! Il n’avait pas plu depuis un moment. C’est officiel, je suis… le Rain-Maker ! Heureusement, le temps s’est un peu améliorer par la suite, mais on cherche toujours l’été ! Bon, officiellement nous sommes en hiver, mais quand même.
Nous avons un peu visité Perth. C’est une ville agréable, qui fait penser à Sydney. Mais elle manque un petit peu d’attraction.
Nous y avons retrouvé Amandine et Albi, un couple de français que nous avions rencontré à Adélaïde. Nous avons passé une soirée ensemble dans leur appartement. C’est plutôt sympa de recroiser du monde après plusieurs mois, à des milliers de kilomètres de l’endroit initial. Chacun suit sa route.
Comme nous le pressentions, nous nous sommes remis en quête de travail. J’ai tout d’abord postuler pour un job de développeur web. Le jour de l’entretien, Leslie m’accompagne et s’installe dans un café pendant que j’essaie de me faire embaucher. Le gérant de l’agence web me reçoit, et me demande si je veux un café. J’accepte. Et il me demande alors de le suivre, et m’emmène… dans le café où Leslie m’attend ! Sympa de passer un entretien avec sa copine à côté qui se retient de rigoler en faisant mine de ne pas me connaitre.
Au final, ça n’a rien donné. Nous avons ensuite postuler à droite à gauche, et nous avons finalement reçu un offre de la société Mundella, qui produit des fromages et des yaourts. Et voilà, nous sommes de nouveau en mode « travailleur du secteur secondaire ». Au programme, remplissage, étiquetage, emballage de pots de yaourts, et aussi énormément de nettoyage ! Comme si que c’était important l’hygiène dans le secteur alimentaire…
Nous sommes payé 1 dollar de plus par heure que dans l’usine de pomme de terre, mais nous faisons beaucoup moins d’heure : en général de 7h à 15h. Nous sommes à la pointe de la mode avec notre uniforme blanc, nos bottes en caoutchouc et notre charlotte sur la tête. Le travail est parfois un peu difficile, il y a beaucoup de chose à porter, il faut souvent se baisser, il fait froid, et il y a de l’eau partout (mais genre, vraiment partout). Le point positif c’est que nous avons le droit d’emmener des yaourts à la maison : ) Du coup en refait le plein de calcium !
L’ambiance de travail est moins bonne qu’à l’usine de patate. Ici les employés sont quasiment tous australiens, et travaille là depuis des années. Mis à part le « chef » qui bizarrement est un allemand à l’accent prononcé. Les tâches que l’on nous donne ne sont pas très compliquées, mais certains de nos collègues arrivent à les rendre plus complexes tant ils sont bloqué dans une et une seule façon de faire les choses. Comme des robots. C’est difficile a expliquer alors, voici un extrait de la série Malcolm auquel Leslie et moi avons pensé, et qui je pense illustre bien la situation :
Ça fait du bien de retrouver un peu de confort, un vrai lit, de la chaleur, une cuisine équipée, une télé ! ahhhh.
Je vous laisse avec quelques photos en vrac.