Nous sommes maintenant à Krabi. L'absence d'internet dans les hôtels et les claviers qwerty nous ont fais prendre un peu de retard. Voici donc le résumé des épisodes précédents:
Phuket:
Nous y avons passé 6 jours. La première impression a été assez négative, avec une petite impression de s'être fait avoir par l'agence avec qui nous avons planifié le voyage. Finalement avec le recul, ce n'était pas si mal. Notre principal soucis finalement a été le mauvais temps. A défaut de pouvoir profiter de la plage dans de bonnes conditions nous avons exploré la piscine de l'hôtel dans ses moindres recoins. Une petite routine se met rapidement en place : petit déjeuner, piscine, petit tour en ville, piscine, tour en ville, dodo. Nos économies partant plus vite que prévue, nous avons essayé de ne pas manger au restaurant à chaque repas. La présence d'un supermarché Carrefour nous a facilité la tâche. Baguette, fromage (hmmmm... Tellement français mais tellement agréable), des fruits, des nouilles séchés (souvent hyper épicés, comme beaucoup de ce qu'ils mangent, et pas du tout adapté à nos estomacs parisiens). Nous avons également découvert les Poppycock. C'est bon, et ça a un nom rigolo... que demander de plus. Nous nous sommes tout de même permis un bon restaurant thaïlandais, et un japonais.
La dernière journée a été un peu différente. Du soleil!!! Wahouu! On se dépèche de petit-dejeuner et on fonce à la plage. Avec le soleil, ca change tout, la plage est infiniment plus belle. Nous plongeons tous les trois, dans une eau plus fraîche qu'à Dubaï mais dans laquelle on entre tout de même sans aucune difficulté. Nous enfilons nos masques de plongée flambant neuf, et observons un peu les fonds marins. Que du sable, jusqu'à ce qu'on voit surgir du fond un gros crabe gris bleu. On fait tout de suite moins les malins. Bah oui, si les crabes sont cachés sous le sable, là où on pose nos pieds, ca peut piquer! En réalité il y a des crabes un peu partout, il faut juste ouvrir l'oeil. Des petits évidemment. Les gros sont un peu plus au large. Ils ont la couleur du sable ce qui les rends encore plus difficiles à repérer. Nous croisons également une étoile de mer, échouée sur la plage.
Enfin bref, nous nous amusons comme des enfants. Au point d'en oublier que nous n'avons pas mis de crème solaire. On a fini par perdre l'habitude après autant de jours de mauvais temps. Nous allons vite le regretter... Quand je dis nous, je parle d'Esteban et moi. Leslie a bronzé encore un peu plus. Nous, nous avons juste cramé. Je crois que je n'ai jamais eu autant de coups de soleil de ma vie. Et aussi peu localisé. En gros, mon torse, mon ventre, mon dos, mes bras, mes épaules et ma nuque sont écarlate. Il faut ajouter à cela, le dessus des pieds. Esteban a les mollets en plus. 3 petites heures d'insoucience... C'est en début de soirée que l'on commence à sentir les brulûres. Pour nous détendre un peu, nous partons nous faire masser. Esteban a déjà testé le salon dans lequel nous allons. Je n'y serais pas aller sans son avis favorable de peur que ce ne soit qu'une façade, et que la liste des services proposés soit un peu plus longue et illicite que prévue. Esteban et moi demandons un massage thaï traditionnel. Leslie quant à elle doit se contenter du
haut du corps. Il faut dire que je lui ai accidentellement donner un coup dans le genou... Elle qui les a déjà fragile, il ne faut pas risquer qu'elle lui fasse plus mal encore en l'étirant dans tous les sens. Parce que c'est un peu ça finalement. C'est un mélange de sensations agréables de douleur. Les massages des pieds, des mains et de la tête ont été très agréables. Le reste en revanche... Les jambes tout déjà, où certains mouvements m'on fait serrer les dents. Et surtout le haut du corps. Entre les zones courbaturées autour des épaules, et les coups de soleil que la masseuse pétri sans gène, la dernière demi heure fut longue. Au final, pour 5 euros et une heure de massage, je suis ressorti un peu mitiger. Je pense que c'est à refaire une fois mes coups de soleil guéris.
Pour profiter de notre dernière soirée, Esteban et moi décidons d'aller faire un tour en ville, de nuit. Nous essayons de bien choisir nos rues et nos trottoirs pour éviter les hordes de rabatteurs et de filles de joies. Mais au détours d'une rue très calme menant à un bel hôtel, nous nous retrouvons dans une rue couverte bordée de bars et de clubs. Quasiment que des femmes, courtes vetues. Les premiers metres se passe bien, nous fixons la sortie et accélérons le pas. Mais nous ne passons pas inaperçu... Je les comprends... Les solicitations se multiplient, et le soir les filles sont plus entreprenantes. Au final on m'aura pincé un téton et une fesse, mis un coup de cravache, et pris la main en me disant "je t'aime mon amour". Esteban s'est fait prendre la main, mettre les mains autour du cou, pincer les joues, et à failli se faire embrasser... Vite à l'hotel!
Le lendemain, nous partons tôt. Un minibus vient nous chercher à l'hôtel pour nous emmener au port. Nous prenons un bateau direction Kho Phi Phi. Le soleil est toujours au rendez vous.
Kho Phi Phi:
Kho Phi Phi est très différente. Il y a deux île: Phi Phi Don où nous logeons, et Phi Phi Ley apparement plus jolie et inhabitée. A notre arrivée notre trimbalons nos gros sacs comme nous le pouvons, mais nos épaules brulées par le soleil crient "au secours". Notre hotel s'appelle Phi Phi Casita, et comme par hasard, il est à l'autre bout de l'île. Heureusement un porteur se chargent de transporter les bagages des gens. Une fois à la recpetion de l'hotel, on nous informe qu'il n'y a pas de chambre pour trois, et qu'il va falloir prendre une autre chambre. Nous signifions que nous avons payé pour des chambres de trois personnes. On nous renvoie finalement dans un autre hotel de l'île où une chambre nous attends. L'hotel en question est juste en face du port. Il faut donc refaire le chemin à l'envers. A priori pour rien dans la mesure où la receptioniste du nouvel hotel nous demande de payer un supplément pour le lit suplémentaire. Leslie s'énerve et lui fait remarquer qu'on est trois, qu'on a tout payé pour trois, et qu'on a rien à payer en supplément. Après un petit coup de fil, c'est ok, notre lit supplémentaire est prépayé! Bien joué Leslie!
Nous sommes au croisement de deux baies. Impatient de voir la plage nous ressortons. Les rues sont beaucoup plus plaisantes. On n'a pas peur de mourir écrasé par un 4x4. Ici, ils sont remplacés par des vélos.
Peu de gens nous solicitent. C'est reposant. Nous arrivons à la plage à marée basse. La cadre est joli, des bateaux de pêche au loin, des montagnes tout autour de la baie. Le retrait de la mer laisse apparaitre de nombreux rocher et coraux. C'est plutôt une plage pour la plongée.
Le premier soir nous partons à la recherche d'un restaurant. J'aimerais manger du homard, mais ici je n'en vois pas. On se pose dans un resto au bord de la mer. Les plats coutent entre 3 et 8 euros environ. Leslie prend du poulet frit, tandis qu'Esteban se fait la total : un demi poulet BBQ et ses frites, un crabe, et une assiette de langoustines. Pour moi ce sera une "Tiger prawns", leur plus grosse langoustine. C'était bon, mais j'attend mon homard avec impatience :).
Quand on mange dans un resto en bord de mer en Thaïlande, il faut penser à s'enduire de lotion anti-moustique. Nous ne l'avons pas fait et Leslie et Esteban se font dévorer les jambes. Il ne faut pas non plus s'attarder sur les petites bêtes que l'on voit passer ici et là. Les fourmis et les cafards sont assez fréquent dans les rues. Et ils n'ont pas la même taille qu'en France. Esteban vous le confirmera volontier, lui qui a reçu un gros cafard tombé du ciel sur la nuque. On observe aussi fréquemment des lézards, et de gros papillons. C'est déjà moins génant. Ici les papillons sont tellements gros qu'ils planent par moment, comme des oiseaux.
Nous ne passons que 2 jours complets à Kho Phi Phi, et nous décidons de consacrer un jour à chaque île. Nous commençerons pas Phi Phi Don. Avant celà, après être resté innocemment dans la chambre pendant que Leslie et Esteban partaient en vile, je reçoit de leur part des cadeaux. Nous sommes le 5 novembre, et c'est mon anniversaire :) J'ai droit à un ballon en plastique utilisé pour un sport local fait de passe au pied sans rebond (une sorte de télétoons, pour ceux qui comprennent), et à un grand tube de lotion à l'aloé véra pour traiter les coups de soleils. J'en ai bien besoin. Au cours du repas du midi, ils m'offrent un dernier cadeau: des hauts parleurs pour iphone que l'on peut également utiliser pour un pc. Ca tombe bien, le son de mon netbook n'est pas énorme, ce sera plus pratique pour regarder des films.
L'après midi venu, nous partons louer des canoé (spécial dédicace pour Nicomax) pour rejoindre la plage aux singes, puis une autre plage. Leslie ne le sent pas et préfère rester à terre. Vétus de nos gilet de sauvetage, et armé de nos pagaies, nous rallions tant bien que mal notre première étape. A première vue aucun primate à l'horizon, si ce n'est quelques couples qui déambulent sur la plage. Nous demandons au premier que nous croisons si c'est bien la plage au singes. Apparement c'est là. On nous conseil d'aller à l'autre bout de la plage pour les observer. La plage est très belle, mais une nouvelle fois plutôt destinée à la plongée. Des gens ont confectionner des balançoires sur des palmiers avec des grosses branches mortes. En tant qu'explorateurs avisés nous avons pensé à tout, et avons acheté un sachet de cacahouetes pour attirer nos lointains cousins. Mais après vingts bonnes minutes à les chercher partout, nous décidons de retourner au bateau, un peu déçu. Il faut dire que sur les photos des brochures, on voit des touristes heureux entourés d'une dizaine de petits singes tout mignons.
Finalement,c'est au dernier moment que nous les apercevont. Esteban m'envoi le paquet de cacahouete, et dégaine son appareil photo. Je me retrouve pris d'assaut par une petite famille de 5 ou 6 singes qui ont bien compris ce que je tenais dans les mains. J'ai juste à tendre une arachide, et ils font des bons pour les attraper avec leurs petites mains. Ils sont super vifs, ça fait un peu flipper. J'aurais du me méfier davantage, car je me fais prendre le sachet des mains par un singe plus malin que les autres. Il englouti les cachouetes à vitesse grand V. Je m'approche de lui et saisi le sac. Eh eh! c'est pas au singe évolué qu'on apprend à faire la grimace!... Finalement si... Je tire sur le sachet, il tire aussi, montre ses petites dents pointus... Ok t'as gagné, je te le laisse ^^
Il me reste tout juste un cacahouete pour qu'Esteban puisse les nourrir.
Parmi les singes présent, il y a une maman et son petit dernier accroché son ventre. C'est vraiment un bébé.
Après les avoir observé un moment, nous reprenons la mer. Direction la plage suivante. Hmm ça à l'air loin quand même. 20 minutes plus tard, nous approchons des falaises de l'autre côté de la baie. La plage est encore loin, et la mer s'agite à cette endroit. Nous décidons sagement de prendre le chemin du retour. Nous payons 300 bahts (7,5 euros), pour plus de 3 heures de canoé, c'est honnete.
Le lendemain, nous nous levons un peu plus tôt afin de rejoindre l'île de Phi Phi Ley à marée haute. C'est ce que l'on nous a conseiller pour profiter au mieux de Maya Bay, la plage la plus célèbre de l'île, celle qui sert de décors au film "La plage" justement, avec Léonardo di Caprio. C'est devenu l'argument touristique numéro 1. Nous prenons un taxi boat, soit un petit bateau en bois propulsé par une hélice, elle même entrainée par un moteur de voiture rouillé. Il nous faut une demi heure pour atteindre Maya Bay. A notre arrivée, une foule digne des plages de la côte d'azur. Pourquoi ils sont tous là ces touristes, ils ont rien d'autre à faire???... Non, nous c'est différent... Notre taxi s'arrete au milieu de la baie et nous informe que si nous voulons aller sur la plage il faut payer un droit d'entré de 200 bahts par personnes. Grrr... bon ok, on est pas venu jusqu'ici pour rien. Nous esquivons la foule, et partons à pied en direction d'une deuxième baie, Loh Sama Bay. 5 minutes de marches dans "jungle", pour arriver face à un escalier qui descend dans la mer. Rien à voir ici, sauf si on veut plonger. Ca commence à sentir le pâté cette histoire. Nous retournons à la plage, et nous dirigeons vers l'endroit le moins chargé. Finalement la plage se vide progressivement. Il y a toujours beaucoup de monde, mais ça devient plus vivable. Le ciel est gris mais même sans ça, c'est superbe. Du sable blanc, de l'eau turquoise, des falaises recouvertes de végétation quasiment tout autour de nous. Nous nous baignons un peu, et prenons quelques photos. Depuis que nous sommes ici, on ne cesse de penser aux premières personnes qui ont accosté ici. Ca devrait vraiment avoir un goût de paradis. Sur le chemin du retour notre taxi nous fait un petit tour de l'île. Nous passons devant une autre attraction de l'île, Viking Cave, un énorme grotte qui aurait toute sa place dans "Pirates de Caraïbes". Il s'engouffre également dans une baie, sans plage, que des falaises... Superbe...
De retour sur notre île, nous nous lançons dans l'ascension du mont principal pour aller au point de vue. C'est une long escalier sur de pentes raides qui mène au sommet. C'est trop pour les genoux de Leslie qui nous attend au niveau de point de rassemblement tsunami. Depuis Phuket nous croisons souvent des panneaux bleux indiquant la direction à prendre en cas de tsunami... Esteban et moi continuons longue et fatiguante ascension. Il fait chaud, on transpire beaucoup, il y a des moustiques... Nous finissons par arriver, et hop, un panneau vers un point de vue encore plus haut. Et bein, une vue élevée sur la baie ça se mérite.
Le troisième jour, jour de notre départ, comme à Phuket, il fait grand soleil... Comme pa hasard... Notre bateau part à 15h30. Il est plus petit que le précédent. La trajet est agréable, nous longeons des îlots imposants et magnifiques. Parmis les passager, un couple attire mon attention. On en voit souvent, et à chaque fois ça m'étonne. Un vieux monsieur européen d'environ 70-75 ans, avec une toute jeune femme asiatique... Ca sent l'amour à plein nez. Arrivé à Krabi c'est marée basse, notre bateau ne peut pas se rapprocher du port. Des taxis boat viennent nous récupérer pour faire la navette. Ca n'a pas l'air d'avoir été très étudié. Pour passer d'un bateau à l'autre il faut faire un bond d'une soixantaine de centimètre, et le taxi n'a pas l'air très stable. Nous nous installons, suivi de 5 personnes. L'équilibre est déjà précaire, et le tai à l'air déjà bien enfoncé dans l'eau, quand soudain... Un dernier passager monte dans le taxi. C'est une belle bête. Il doit bien approcher les 200 kilos. Il monte dans le bateau, et on à l'impression qu'il va se retourner. L'eau n'est plus qu'à quelques centimètres du bord du taxi. Les gens lui demande de changer de côté. Mais non, ne dites pas ça, c'est mon côté. Rebelote, la taxi tangue dangereusement. Finalement il s'assoit au centre. Le trajet fait un peu peur, mais tout se passe bien. Arriver sur la plage, nous montons à l'arriere d'une camionette minibus, et rejoignons notre village de bungalow. Nous voici à Krab.... non pas Krabi, Ao Nang en fait. Krabi se trouve à 20 kilomètres environ.
Ao Nang:
Le décors de notre chambre change un peu. C'est beucoup plus spartiate. Nous changeons de bungalow rapidement après avoir constaté que la clim' ne fonctionne pas, et sans clim', c'est pas possible...
Pour notre premier jour, nous partons à Krabi. Il n'y a pas grand chose, pour ne pas dire rien, autour de nos bungalows. Pour faire des économies nous voulons trouver un supermarché, pour éviter de manger au reso à tous les repas. Nous prenons un touk-touk, et go to Krabi. Une fois de plus le décors sur la route est superbe. En observant les gens sur les routes, qui passent sans jeter un oeil un paysage, je me dis que c'est un peu comme nous qui nous balladons dans Paris, en ne faisant plus attention à ses monuments, ses ponts et ses boulevards Haussmanien. Le tuk-tuk nous dépose dans Krabi. Ca n'a pas l'air d'être une ville de folie. On déambule quelques heures, puis rentrons, en bus cette fois. Le bus, c'est exactement la même chose que le tuk-tuk, sauf que le chauffeur klaxonne toutes les personnes qu'il croise, au cas où elle voudrais monter. Il y a de la place pour 10, au delà, il faut s'accrocher à l'extérieur, comme les éboueurs sur leur camion. Le bus s'arrête au centre ville d'Ao Nang. Finalement, c'est à 15 minutes à pied de notre bungalow, et c'est bien plus sympa que Krabi, enfin de ce qu'on en a vu. De retour chez nous, nous profitons un peu de la piscine. Demain, nous profiterons de la mer.
Nous coups de soleil ne nous font plus mal. Mais maintenant, nous perdons notre peau. Ca nous servira de leçon...
PS : En préparant les photos ci dessous je me rends compte que nous n'avons pas parlé de l'une de nos journées à Bangkok. Nous avons été voir le fameux pont de la rivière Kwaï. Il est possible de marché dessus. Mais une fois qu'on y est, on se demande comment on peut avoir le droit de faire ça. Le pont n'est pas du tout adapté. Nous devons marcher sur les rails, avec des gens arrivant dans tous les sens. Des trous sur le côté des voies, nous laisse imaginer le joli plongeon de 10 mètres dans le fleuve si par malheur il nous venait à l'idée de trébucher. Pour la blague, Leslie nous dis d'imaginer ce que l'on ferait si un train circulait encore sur ces voies. Et comme souvent depuis le début du voyage lorsque Leslie prédit quelque chose de négatif, ça se produit. Nous entendons un train siffler, et nous sommes plus ou moins au milieu du pont. Nous attendons sur une plateforme sur le côté des voies que le train passe. C'est folklorique.
L'après midi, nous nous dirigeons vers le temple des tigres. C'est une sorte de zoos, où l'on peut cotoyer des tigres, et d'autres animaux plus commun. Nous avons alors pû aller toucher des tigres, pendant le créneaux où il somnole, sinon on se fait manger :)
Quelques photos en attendant que je récupère celles d'Esteban:
Phuket:
Nous y avons passé 6 jours. La première impression a été assez négative, avec une petite impression de s'être fait avoir par l'agence avec qui nous avons planifié le voyage. Finalement avec le recul, ce n'était pas si mal. Notre principal soucis finalement a été le mauvais temps. A défaut de pouvoir profiter de la plage dans de bonnes conditions nous avons exploré la piscine de l'hôtel dans ses moindres recoins. Une petite routine se met rapidement en place : petit déjeuner, piscine, petit tour en ville, piscine, tour en ville, dodo. Nos économies partant plus vite que prévue, nous avons essayé de ne pas manger au restaurant à chaque repas. La présence d'un supermarché Carrefour nous a facilité la tâche. Baguette, fromage (hmmmm... Tellement français mais tellement agréable), des fruits, des nouilles séchés (souvent hyper épicés, comme beaucoup de ce qu'ils mangent, et pas du tout adapté à nos estomacs parisiens). Nous avons également découvert les Poppycock. C'est bon, et ça a un nom rigolo... que demander de plus. Nous nous sommes tout de même permis un bon restaurant thaïlandais, et un japonais.
La dernière journée a été un peu différente. Du soleil!!! Wahouu! On se dépèche de petit-dejeuner et on fonce à la plage. Avec le soleil, ca change tout, la plage est infiniment plus belle. Nous plongeons tous les trois, dans une eau plus fraîche qu'à Dubaï mais dans laquelle on entre tout de même sans aucune difficulté. Nous enfilons nos masques de plongée flambant neuf, et observons un peu les fonds marins. Que du sable, jusqu'à ce qu'on voit surgir du fond un gros crabe gris bleu. On fait tout de suite moins les malins. Bah oui, si les crabes sont cachés sous le sable, là où on pose nos pieds, ca peut piquer! En réalité il y a des crabes un peu partout, il faut juste ouvrir l'oeil. Des petits évidemment. Les gros sont un peu plus au large. Ils ont la couleur du sable ce qui les rends encore plus difficiles à repérer. Nous croisons également une étoile de mer, échouée sur la plage.
Enfin bref, nous nous amusons comme des enfants. Au point d'en oublier que nous n'avons pas mis de crème solaire. On a fini par perdre l'habitude après autant de jours de mauvais temps. Nous allons vite le regretter... Quand je dis nous, je parle d'Esteban et moi. Leslie a bronzé encore un peu plus. Nous, nous avons juste cramé. Je crois que je n'ai jamais eu autant de coups de soleil de ma vie. Et aussi peu localisé. En gros, mon torse, mon ventre, mon dos, mes bras, mes épaules et ma nuque sont écarlate. Il faut ajouter à cela, le dessus des pieds. Esteban a les mollets en plus. 3 petites heures d'insoucience... C'est en début de soirée que l'on commence à sentir les brulûres. Pour nous détendre un peu, nous partons nous faire masser. Esteban a déjà testé le salon dans lequel nous allons. Je n'y serais pas aller sans son avis favorable de peur que ce ne soit qu'une façade, et que la liste des services proposés soit un peu plus longue et illicite que prévue. Esteban et moi demandons un massage thaï traditionnel. Leslie quant à elle doit se contenter du
haut du corps. Il faut dire que je lui ai accidentellement donner un coup dans le genou... Elle qui les a déjà fragile, il ne faut pas risquer qu'elle lui fasse plus mal encore en l'étirant dans tous les sens. Parce que c'est un peu ça finalement. C'est un mélange de sensations agréables de douleur. Les massages des pieds, des mains et de la tête ont été très agréables. Le reste en revanche... Les jambes tout déjà, où certains mouvements m'on fait serrer les dents. Et surtout le haut du corps. Entre les zones courbaturées autour des épaules, et les coups de soleil que la masseuse pétri sans gène, la dernière demi heure fut longue. Au final, pour 5 euros et une heure de massage, je suis ressorti un peu mitiger. Je pense que c'est à refaire une fois mes coups de soleil guéris.
Pour profiter de notre dernière soirée, Esteban et moi décidons d'aller faire un tour en ville, de nuit. Nous essayons de bien choisir nos rues et nos trottoirs pour éviter les hordes de rabatteurs et de filles de joies. Mais au détours d'une rue très calme menant à un bel hôtel, nous nous retrouvons dans une rue couverte bordée de bars et de clubs. Quasiment que des femmes, courtes vetues. Les premiers metres se passe bien, nous fixons la sortie et accélérons le pas. Mais nous ne passons pas inaperçu... Je les comprends... Les solicitations se multiplient, et le soir les filles sont plus entreprenantes. Au final on m'aura pincé un téton et une fesse, mis un coup de cravache, et pris la main en me disant "je t'aime mon amour". Esteban s'est fait prendre la main, mettre les mains autour du cou, pincer les joues, et à failli se faire embrasser... Vite à l'hotel!
Le lendemain, nous partons tôt. Un minibus vient nous chercher à l'hôtel pour nous emmener au port. Nous prenons un bateau direction Kho Phi Phi. Le soleil est toujours au rendez vous.
Kho Phi Phi:
Kho Phi Phi est très différente. Il y a deux île: Phi Phi Don où nous logeons, et Phi Phi Ley apparement plus jolie et inhabitée. A notre arrivée notre trimbalons nos gros sacs comme nous le pouvons, mais nos épaules brulées par le soleil crient "au secours". Notre hotel s'appelle Phi Phi Casita, et comme par hasard, il est à l'autre bout de l'île. Heureusement un porteur se chargent de transporter les bagages des gens. Une fois à la recpetion de l'hotel, on nous informe qu'il n'y a pas de chambre pour trois, et qu'il va falloir prendre une autre chambre. Nous signifions que nous avons payé pour des chambres de trois personnes. On nous renvoie finalement dans un autre hotel de l'île où une chambre nous attends. L'hotel en question est juste en face du port. Il faut donc refaire le chemin à l'envers. A priori pour rien dans la mesure où la receptioniste du nouvel hotel nous demande de payer un supplément pour le lit suplémentaire. Leslie s'énerve et lui fait remarquer qu'on est trois, qu'on a tout payé pour trois, et qu'on a rien à payer en supplément. Après un petit coup de fil, c'est ok, notre lit supplémentaire est prépayé! Bien joué Leslie!
Nous sommes au croisement de deux baies. Impatient de voir la plage nous ressortons. Les rues sont beaucoup plus plaisantes. On n'a pas peur de mourir écrasé par un 4x4. Ici, ils sont remplacés par des vélos.
Peu de gens nous solicitent. C'est reposant. Nous arrivons à la plage à marée basse. La cadre est joli, des bateaux de pêche au loin, des montagnes tout autour de la baie. Le retrait de la mer laisse apparaitre de nombreux rocher et coraux. C'est plutôt une plage pour la plongée.
Le premier soir nous partons à la recherche d'un restaurant. J'aimerais manger du homard, mais ici je n'en vois pas. On se pose dans un resto au bord de la mer. Les plats coutent entre 3 et 8 euros environ. Leslie prend du poulet frit, tandis qu'Esteban se fait la total : un demi poulet BBQ et ses frites, un crabe, et une assiette de langoustines. Pour moi ce sera une "Tiger prawns", leur plus grosse langoustine. C'était bon, mais j'attend mon homard avec impatience :).
Quand on mange dans un resto en bord de mer en Thaïlande, il faut penser à s'enduire de lotion anti-moustique. Nous ne l'avons pas fait et Leslie et Esteban se font dévorer les jambes. Il ne faut pas non plus s'attarder sur les petites bêtes que l'on voit passer ici et là. Les fourmis et les cafards sont assez fréquent dans les rues. Et ils n'ont pas la même taille qu'en France. Esteban vous le confirmera volontier, lui qui a reçu un gros cafard tombé du ciel sur la nuque. On observe aussi fréquemment des lézards, et de gros papillons. C'est déjà moins génant. Ici les papillons sont tellements gros qu'ils planent par moment, comme des oiseaux.
Nous ne passons que 2 jours complets à Kho Phi Phi, et nous décidons de consacrer un jour à chaque île. Nous commençerons pas Phi Phi Don. Avant celà, après être resté innocemment dans la chambre pendant que Leslie et Esteban partaient en vile, je reçoit de leur part des cadeaux. Nous sommes le 5 novembre, et c'est mon anniversaire :) J'ai droit à un ballon en plastique utilisé pour un sport local fait de passe au pied sans rebond (une sorte de télétoons, pour ceux qui comprennent), et à un grand tube de lotion à l'aloé véra pour traiter les coups de soleils. J'en ai bien besoin. Au cours du repas du midi, ils m'offrent un dernier cadeau: des hauts parleurs pour iphone que l'on peut également utiliser pour un pc. Ca tombe bien, le son de mon netbook n'est pas énorme, ce sera plus pratique pour regarder des films.
L'après midi venu, nous partons louer des canoé (spécial dédicace pour Nicomax) pour rejoindre la plage aux singes, puis une autre plage. Leslie ne le sent pas et préfère rester à terre. Vétus de nos gilet de sauvetage, et armé de nos pagaies, nous rallions tant bien que mal notre première étape. A première vue aucun primate à l'horizon, si ce n'est quelques couples qui déambulent sur la plage. Nous demandons au premier que nous croisons si c'est bien la plage au singes. Apparement c'est là. On nous conseil d'aller à l'autre bout de la plage pour les observer. La plage est très belle, mais une nouvelle fois plutôt destinée à la plongée. Des gens ont confectionner des balançoires sur des palmiers avec des grosses branches mortes. En tant qu'explorateurs avisés nous avons pensé à tout, et avons acheté un sachet de cacahouetes pour attirer nos lointains cousins. Mais après vingts bonnes minutes à les chercher partout, nous décidons de retourner au bateau, un peu déçu. Il faut dire que sur les photos des brochures, on voit des touristes heureux entourés d'une dizaine de petits singes tout mignons.
Finalement,c'est au dernier moment que nous les apercevont. Esteban m'envoi le paquet de cacahouete, et dégaine son appareil photo. Je me retrouve pris d'assaut par une petite famille de 5 ou 6 singes qui ont bien compris ce que je tenais dans les mains. J'ai juste à tendre une arachide, et ils font des bons pour les attraper avec leurs petites mains. Ils sont super vifs, ça fait un peu flipper. J'aurais du me méfier davantage, car je me fais prendre le sachet des mains par un singe plus malin que les autres. Il englouti les cachouetes à vitesse grand V. Je m'approche de lui et saisi le sac. Eh eh! c'est pas au singe évolué qu'on apprend à faire la grimace!... Finalement si... Je tire sur le sachet, il tire aussi, montre ses petites dents pointus... Ok t'as gagné, je te le laisse ^^
Il me reste tout juste un cacahouete pour qu'Esteban puisse les nourrir.
Parmi les singes présent, il y a une maman et son petit dernier accroché son ventre. C'est vraiment un bébé.
Après les avoir observé un moment, nous reprenons la mer. Direction la plage suivante. Hmm ça à l'air loin quand même. 20 minutes plus tard, nous approchons des falaises de l'autre côté de la baie. La plage est encore loin, et la mer s'agite à cette endroit. Nous décidons sagement de prendre le chemin du retour. Nous payons 300 bahts (7,5 euros), pour plus de 3 heures de canoé, c'est honnete.
Le lendemain, nous nous levons un peu plus tôt afin de rejoindre l'île de Phi Phi Ley à marée haute. C'est ce que l'on nous a conseiller pour profiter au mieux de Maya Bay, la plage la plus célèbre de l'île, celle qui sert de décors au film "La plage" justement, avec Léonardo di Caprio. C'est devenu l'argument touristique numéro 1. Nous prenons un taxi boat, soit un petit bateau en bois propulsé par une hélice, elle même entrainée par un moteur de voiture rouillé. Il nous faut une demi heure pour atteindre Maya Bay. A notre arrivée, une foule digne des plages de la côte d'azur. Pourquoi ils sont tous là ces touristes, ils ont rien d'autre à faire???... Non, nous c'est différent... Notre taxi s'arrete au milieu de la baie et nous informe que si nous voulons aller sur la plage il faut payer un droit d'entré de 200 bahts par personnes. Grrr... bon ok, on est pas venu jusqu'ici pour rien. Nous esquivons la foule, et partons à pied en direction d'une deuxième baie, Loh Sama Bay. 5 minutes de marches dans "jungle", pour arriver face à un escalier qui descend dans la mer. Rien à voir ici, sauf si on veut plonger. Ca commence à sentir le pâté cette histoire. Nous retournons à la plage, et nous dirigeons vers l'endroit le moins chargé. Finalement la plage se vide progressivement. Il y a toujours beaucoup de monde, mais ça devient plus vivable. Le ciel est gris mais même sans ça, c'est superbe. Du sable blanc, de l'eau turquoise, des falaises recouvertes de végétation quasiment tout autour de nous. Nous nous baignons un peu, et prenons quelques photos. Depuis que nous sommes ici, on ne cesse de penser aux premières personnes qui ont accosté ici. Ca devrait vraiment avoir un goût de paradis. Sur le chemin du retour notre taxi nous fait un petit tour de l'île. Nous passons devant une autre attraction de l'île, Viking Cave, un énorme grotte qui aurait toute sa place dans "Pirates de Caraïbes". Il s'engouffre également dans une baie, sans plage, que des falaises... Superbe...
De retour sur notre île, nous nous lançons dans l'ascension du mont principal pour aller au point de vue. C'est une long escalier sur de pentes raides qui mène au sommet. C'est trop pour les genoux de Leslie qui nous attend au niveau de point de rassemblement tsunami. Depuis Phuket nous croisons souvent des panneaux bleux indiquant la direction à prendre en cas de tsunami... Esteban et moi continuons longue et fatiguante ascension. Il fait chaud, on transpire beaucoup, il y a des moustiques... Nous finissons par arriver, et hop, un panneau vers un point de vue encore plus haut. Et bein, une vue élevée sur la baie ça se mérite.
Le troisième jour, jour de notre départ, comme à Phuket, il fait grand soleil... Comme pa hasard... Notre bateau part à 15h30. Il est plus petit que le précédent. La trajet est agréable, nous longeons des îlots imposants et magnifiques. Parmis les passager, un couple attire mon attention. On en voit souvent, et à chaque fois ça m'étonne. Un vieux monsieur européen d'environ 70-75 ans, avec une toute jeune femme asiatique... Ca sent l'amour à plein nez. Arrivé à Krabi c'est marée basse, notre bateau ne peut pas se rapprocher du port. Des taxis boat viennent nous récupérer pour faire la navette. Ca n'a pas l'air d'avoir été très étudié. Pour passer d'un bateau à l'autre il faut faire un bond d'une soixantaine de centimètre, et le taxi n'a pas l'air très stable. Nous nous installons, suivi de 5 personnes. L'équilibre est déjà précaire, et le tai à l'air déjà bien enfoncé dans l'eau, quand soudain... Un dernier passager monte dans le taxi. C'est une belle bête. Il doit bien approcher les 200 kilos. Il monte dans le bateau, et on à l'impression qu'il va se retourner. L'eau n'est plus qu'à quelques centimètres du bord du taxi. Les gens lui demande de changer de côté. Mais non, ne dites pas ça, c'est mon côté. Rebelote, la taxi tangue dangereusement. Finalement il s'assoit au centre. Le trajet fait un peu peur, mais tout se passe bien. Arriver sur la plage, nous montons à l'arriere d'une camionette minibus, et rejoignons notre village de bungalow. Nous voici à Krab.... non pas Krabi, Ao Nang en fait. Krabi se trouve à 20 kilomètres environ.
Ao Nang:
Le décors de notre chambre change un peu. C'est beucoup plus spartiate. Nous changeons de bungalow rapidement après avoir constaté que la clim' ne fonctionne pas, et sans clim', c'est pas possible...
Pour notre premier jour, nous partons à Krabi. Il n'y a pas grand chose, pour ne pas dire rien, autour de nos bungalows. Pour faire des économies nous voulons trouver un supermarché, pour éviter de manger au reso à tous les repas. Nous prenons un touk-touk, et go to Krabi. Une fois de plus le décors sur la route est superbe. En observant les gens sur les routes, qui passent sans jeter un oeil un paysage, je me dis que c'est un peu comme nous qui nous balladons dans Paris, en ne faisant plus attention à ses monuments, ses ponts et ses boulevards Haussmanien. Le tuk-tuk nous dépose dans Krabi. Ca n'a pas l'air d'être une ville de folie. On déambule quelques heures, puis rentrons, en bus cette fois. Le bus, c'est exactement la même chose que le tuk-tuk, sauf que le chauffeur klaxonne toutes les personnes qu'il croise, au cas où elle voudrais monter. Il y a de la place pour 10, au delà, il faut s'accrocher à l'extérieur, comme les éboueurs sur leur camion. Le bus s'arrête au centre ville d'Ao Nang. Finalement, c'est à 15 minutes à pied de notre bungalow, et c'est bien plus sympa que Krabi, enfin de ce qu'on en a vu. De retour chez nous, nous profitons un peu de la piscine. Demain, nous profiterons de la mer.
Nous coups de soleil ne nous font plus mal. Mais maintenant, nous perdons notre peau. Ca nous servira de leçon...
PS : En préparant les photos ci dessous je me rends compte que nous n'avons pas parlé de l'une de nos journées à Bangkok. Nous avons été voir le fameux pont de la rivière Kwaï. Il est possible de marché dessus. Mais une fois qu'on y est, on se demande comment on peut avoir le droit de faire ça. Le pont n'est pas du tout adapté. Nous devons marcher sur les rails, avec des gens arrivant dans tous les sens. Des trous sur le côté des voies, nous laisse imaginer le joli plongeon de 10 mètres dans le fleuve si par malheur il nous venait à l'idée de trébucher. Pour la blague, Leslie nous dis d'imaginer ce que l'on ferait si un train circulait encore sur ces voies. Et comme souvent depuis le début du voyage lorsque Leslie prédit quelque chose de négatif, ça se produit. Nous entendons un train siffler, et nous sommes plus ou moins au milieu du pont. Nous attendons sur une plateforme sur le côté des voies que le train passe. C'est folklorique.
L'après midi, nous nous dirigeons vers le temple des tigres. C'est une sorte de zoos, où l'on peut cotoyer des tigres, et d'autres animaux plus commun. Nous avons alors pû aller toucher des tigres, pendant le créneaux où il somnole, sinon on se fait manger :)
Quelques photos en attendant que je récupère celles d'Esteban: