Le problème lorsque l’on mène une vie trépidante, c’est qu’une fois venu le moment de tout raconter, il faut se motiver, et s’installer devant l’écran pour une bonne heure d’écriture. Mais ça en vaut la peine, nous serons bien content de relire tout ça une fois de retour en France. Et cet article contient pas mal de nouvelles importantes pour notre voyage, mais pas que… (Là c’est la partie suspense).
Après les Blue Mountains, nous sommes retournés à Sydney. Nous avons logés dans deux backpackers différents. Pour commencer nous avons réservés 3 nuits au Maze, une sorte d’auberge-usine, où se croisent quotidiennement 500 voyageurs venus du monde entier. Nous avons pris une chambre pour deux. Cette option présente l’avantage de nous donner un peu d’intimité, mais c’est à peu près tout. Pas de lit double, mais des lits superposés. Pas de clim mais un ventilateur accroché au mur, et fixé tellement haut que je suis obligé de monter sur une table pour pouvoir l’allumer. Et pour finir, notre fenêtre est cassée et donne sur une ruelle sombre d’où s’élève le bruit régulier du système d’aération du bâtiment d’en face. Les salles de bains ne sont pas non plus des exemples de propreté. Les gens sont de passage ici, et comme pour la plupart ils viennent juste pour faire la fête et se souler, il ne prêtent pas beaucoup d’attention aux règles d’hygiènes. Au bout de nos trois jours nous décidons de changer d’endroit, mais nous nous y prenons trop tard. Tout est complet, ou vraiment trop cher. Nous sommes contraint de prolonger notre séjour au Maze. Mais cette fois, nous nous retrouvons dans une chambre pour 4. Nous partageons la chambre avec Joe et Ansley, un couple de jeunes américains. Finalement, ce n’est pas plus mal. Après ce séjour au Maze, nous posons nos « valises » au « Lord Wolseley Backpacker ». C’est tout de suite très différent. L’auberge est située dans un quartier calme. Il n’y a qu’une dizaine de chambres disponibles, et tout est très petit. Nous partageons notre chambre avec un chinois et une canadienne. Nous avons un peu discuté avec la canadienne, et maintenant, nous nous posons une question. Les canadiennes ont-elle l’habitude de mentir ? En effet, à notre arrivée à Sydney, nous avons rencontrés Kathlin, une canadienne de Vancouver. Le jour de son départ de l’auberge, nous lui avons demandé où elle allait, et elle nous avait répondu que son visa était fini et qu’elle rentrait au Canada, qu’elle allait pouvoir passer les fêtes de Noël avec sa famille etc… Et finalement, nous l’avons recroisé deux fois dans les deux semaines qui ont suivies. La canadienne numéro 2, elle nous a dit en partant qu’elle allait retrouver de la famille à Sydney, et qu’elle allait pourvoir rester dans un hôtel, et que ça allait être super parce qu’elle vit en auberge depuis longtemps blablabla… Elle nous dit probablement ça parce qu’elle pense que nous quittons l’auberge également, parce qu’au finale, Leslie l’y a recroisé les jours suivants. Bouuhhh les canadiennes, bouuuh les menteuses….
Maintenant on sort les violons pour une annonce bien différente des autres : Leslie et moi sommes désormais fiancés. Au bout de sept ans, et sur le pont de Darling Harbour, ça semblait être le bon moment. Leslie a donc maintenant une nouvelle bague, en argent, surmontée d’une petite opale blanche. Je souhaitais trouver une opale car c’est la pierre australienne par excellence, ce qui permet d’ajouter un peu de plus de symbolisme à tout ça.
Un autre sujet a occupé notre esprit depuis un moment : la recherche de notre van. J’ai commencé à faire des propositions à des vendeurs. Les prix sont souvent supérieurs à notre budget, je leur propose donc le prix qui me convient, et puis on verra bien. Je contacte notamment une jeune finlandaise qui vend un Toyota Tarago pour 3600$. Je luis propose 2800$. Elle me dit ok pour un rendez-vous, elle doit vendre rapidement, donc notre offre pourrait aller. Le van est bleu et pas mal cabossée avec 254000Km au compteur. Il correspond à notre recherche sur 2 critères importants, la clim et la boîte automatique. En effet, il nous semble plus simple de ne pas avoir à gérer le levier de vitesse en plus de la conduite à gauche et de l’adaptation à la taille du véhicule. Après un petit test de conduite, je lui propose les 2800$. Elle en demande 3300$. Je lui propose 2900$. Elle me répond qu’elle va réfléchir. Elle me recontacte finalement le lendemain pour me dire que c’est OK. Nous nous retrouvons dons le lendemain pour valider la transaction. Ca y est, nous avons notre van. On l’achète avec tout ce qu’il y a dedans, à savoir un matelas gonflable, un réchaud, des couvertures, des oreillers, des draps, un GPS, un lecteur dvd portable, deux tentes, des sacs de couchages, des boites de rangements etc… Maintenant il nous faut régler la paperasse. Je dois mettre la voiture à mon nom. Pour ça je me rends au RTA, l’organisme en charge des « carte grises ». Là, je rencontre pour la première fois des australiens vraiment antipathiques : les fonctionnaires. Au final, j’ai dû y retourner 4 fois, car il me manquait quelque chose à chaque fois. J’ai aussi rejoint le NRMA club, qui est un service d’assistance. Si nous tombons en panne quelque part, un simple appel et quelqu’un de leur service vient nous dépanner. La « carte grise », ou REGO comme ils disent ici, comprend une assurance obligatoire, qui couvre les dégâts pour les personnes. Il nous faudra encore souscrire une assurance complémentaire si nous voulons être couverts pour les dégâts matériels.
Après avoir réglé tout ça, nous nous mettons en route. Je dois passer voir Greg, mon client, sur la route. En chemin, nous nous rendons compte qu’il va falloir faire quelques réparations. La clim ne fonctionne pas très bien, et mon rétro bouge dans tous les sens. Une fois chez Greg, je lui demande s’il connait un garagiste de confiance. Il m’en indique un chez qui je dépose le van. Je fais réparer mon rétro et la clim pour 140$. C’est correct. En revanche, il y a une autre pièce cassée, qui fait beaucoup de bruit quand on roule. Avant de partir pour des milliers de kilomètres je préfère mettre tous les voyants au vert. Il nous faut donc rester dans le coin le temps de la réparation. Greg nous propose gentiment de nous héberger. Nous restons deux nuits chez eux. C’est bon pour nos finances, et aussi pour notre anglais. Discuter avec eux me fait me rendre compte de quelque chose dont je n’avais pas la moindre idée : Les australiens se méfient de l’Indonésie sur le plan militaire. C’est pour eux, leur plus grande menace. Le deuxième jour, nous rencontrons Tania, la fille de Greg, et son mari Jamie. Ils parlent vite, et en argot, mai ont l’air sympathique. Il nous propose de nous emmener avec eux le lendemain pour une virée dans les Blue Mountains, et de nous héberger le lendemain. C’est ok pour nous. Nous avons donc passé les deux derniers jours avec eux, et Charlie leur bébé de 18 mois. Ils nous ont donnés pas mal de conseil sur des endroits à aller voir.
Nous sommes donc contents de rencontrer des gens et de voir des opportunités s’offrir à nous. Le lendemain, nous récupérons la voiture, et nous partons vers le Sud. Pour de bon cette fois. Nous roulons en direction du Bulli Sublime Point Lookout, un point de vue magnifique que j’avais eu l’occasion d’apercevoir lors d’un trajet en voiture avec Greg. Aujourd’hui le ciel est couvert c’est dommage. Il pleut un peu, et il fat plus frais que d’habitude. A croire qu’on a attendu d’être en hiver pour partir. Le soir, après quelques difficultés pour trouver notre camping, nous posons nos bagages dans un camping à Shellharbour, au Sud de Wollongong. Nous sommes garés à 20m de la plage. Nous nous rendons bien compte que nous ne sommes pas des campeurs expérimentés, et on a bien du mal à s’organiser pour notre premier repas. Notre première nuit n’est pas terrible car notre matelas gonflable s’est dégonflé pendant la nuit. On fera mieux ce soir…
Après les Blue Mountains, nous sommes retournés à Sydney. Nous avons logés dans deux backpackers différents. Pour commencer nous avons réservés 3 nuits au Maze, une sorte d’auberge-usine, où se croisent quotidiennement 500 voyageurs venus du monde entier. Nous avons pris une chambre pour deux. Cette option présente l’avantage de nous donner un peu d’intimité, mais c’est à peu près tout. Pas de lit double, mais des lits superposés. Pas de clim mais un ventilateur accroché au mur, et fixé tellement haut que je suis obligé de monter sur une table pour pouvoir l’allumer. Et pour finir, notre fenêtre est cassée et donne sur une ruelle sombre d’où s’élève le bruit régulier du système d’aération du bâtiment d’en face. Les salles de bains ne sont pas non plus des exemples de propreté. Les gens sont de passage ici, et comme pour la plupart ils viennent juste pour faire la fête et se souler, il ne prêtent pas beaucoup d’attention aux règles d’hygiènes. Au bout de nos trois jours nous décidons de changer d’endroit, mais nous nous y prenons trop tard. Tout est complet, ou vraiment trop cher. Nous sommes contraint de prolonger notre séjour au Maze. Mais cette fois, nous nous retrouvons dans une chambre pour 4. Nous partageons la chambre avec Joe et Ansley, un couple de jeunes américains. Finalement, ce n’est pas plus mal. Après ce séjour au Maze, nous posons nos « valises » au « Lord Wolseley Backpacker ». C’est tout de suite très différent. L’auberge est située dans un quartier calme. Il n’y a qu’une dizaine de chambres disponibles, et tout est très petit. Nous partageons notre chambre avec un chinois et une canadienne. Nous avons un peu discuté avec la canadienne, et maintenant, nous nous posons une question. Les canadiennes ont-elle l’habitude de mentir ? En effet, à notre arrivée à Sydney, nous avons rencontrés Kathlin, une canadienne de Vancouver. Le jour de son départ de l’auberge, nous lui avons demandé où elle allait, et elle nous avait répondu que son visa était fini et qu’elle rentrait au Canada, qu’elle allait pouvoir passer les fêtes de Noël avec sa famille etc… Et finalement, nous l’avons recroisé deux fois dans les deux semaines qui ont suivies. La canadienne numéro 2, elle nous a dit en partant qu’elle allait retrouver de la famille à Sydney, et qu’elle allait pourvoir rester dans un hôtel, et que ça allait être super parce qu’elle vit en auberge depuis longtemps blablabla… Elle nous dit probablement ça parce qu’elle pense que nous quittons l’auberge également, parce qu’au finale, Leslie l’y a recroisé les jours suivants. Bouuhhh les canadiennes, bouuuh les menteuses….
Maintenant on sort les violons pour une annonce bien différente des autres : Leslie et moi sommes désormais fiancés. Au bout de sept ans, et sur le pont de Darling Harbour, ça semblait être le bon moment. Leslie a donc maintenant une nouvelle bague, en argent, surmontée d’une petite opale blanche. Je souhaitais trouver une opale car c’est la pierre australienne par excellence, ce qui permet d’ajouter un peu de plus de symbolisme à tout ça.
Un autre sujet a occupé notre esprit depuis un moment : la recherche de notre van. J’ai commencé à faire des propositions à des vendeurs. Les prix sont souvent supérieurs à notre budget, je leur propose donc le prix qui me convient, et puis on verra bien. Je contacte notamment une jeune finlandaise qui vend un Toyota Tarago pour 3600$. Je luis propose 2800$. Elle me dit ok pour un rendez-vous, elle doit vendre rapidement, donc notre offre pourrait aller. Le van est bleu et pas mal cabossée avec 254000Km au compteur. Il correspond à notre recherche sur 2 critères importants, la clim et la boîte automatique. En effet, il nous semble plus simple de ne pas avoir à gérer le levier de vitesse en plus de la conduite à gauche et de l’adaptation à la taille du véhicule. Après un petit test de conduite, je lui propose les 2800$. Elle en demande 3300$. Je lui propose 2900$. Elle me répond qu’elle va réfléchir. Elle me recontacte finalement le lendemain pour me dire que c’est OK. Nous nous retrouvons dons le lendemain pour valider la transaction. Ca y est, nous avons notre van. On l’achète avec tout ce qu’il y a dedans, à savoir un matelas gonflable, un réchaud, des couvertures, des oreillers, des draps, un GPS, un lecteur dvd portable, deux tentes, des sacs de couchages, des boites de rangements etc… Maintenant il nous faut régler la paperasse. Je dois mettre la voiture à mon nom. Pour ça je me rends au RTA, l’organisme en charge des « carte grises ». Là, je rencontre pour la première fois des australiens vraiment antipathiques : les fonctionnaires. Au final, j’ai dû y retourner 4 fois, car il me manquait quelque chose à chaque fois. J’ai aussi rejoint le NRMA club, qui est un service d’assistance. Si nous tombons en panne quelque part, un simple appel et quelqu’un de leur service vient nous dépanner. La « carte grise », ou REGO comme ils disent ici, comprend une assurance obligatoire, qui couvre les dégâts pour les personnes. Il nous faudra encore souscrire une assurance complémentaire si nous voulons être couverts pour les dégâts matériels.
Après avoir réglé tout ça, nous nous mettons en route. Je dois passer voir Greg, mon client, sur la route. En chemin, nous nous rendons compte qu’il va falloir faire quelques réparations. La clim ne fonctionne pas très bien, et mon rétro bouge dans tous les sens. Une fois chez Greg, je lui demande s’il connait un garagiste de confiance. Il m’en indique un chez qui je dépose le van. Je fais réparer mon rétro et la clim pour 140$. C’est correct. En revanche, il y a une autre pièce cassée, qui fait beaucoup de bruit quand on roule. Avant de partir pour des milliers de kilomètres je préfère mettre tous les voyants au vert. Il nous faut donc rester dans le coin le temps de la réparation. Greg nous propose gentiment de nous héberger. Nous restons deux nuits chez eux. C’est bon pour nos finances, et aussi pour notre anglais. Discuter avec eux me fait me rendre compte de quelque chose dont je n’avais pas la moindre idée : Les australiens se méfient de l’Indonésie sur le plan militaire. C’est pour eux, leur plus grande menace. Le deuxième jour, nous rencontrons Tania, la fille de Greg, et son mari Jamie. Ils parlent vite, et en argot, mai ont l’air sympathique. Il nous propose de nous emmener avec eux le lendemain pour une virée dans les Blue Mountains, et de nous héberger le lendemain. C’est ok pour nous. Nous avons donc passé les deux derniers jours avec eux, et Charlie leur bébé de 18 mois. Ils nous ont donnés pas mal de conseil sur des endroits à aller voir.
Nous sommes donc contents de rencontrer des gens et de voir des opportunités s’offrir à nous. Le lendemain, nous récupérons la voiture, et nous partons vers le Sud. Pour de bon cette fois. Nous roulons en direction du Bulli Sublime Point Lookout, un point de vue magnifique que j’avais eu l’occasion d’apercevoir lors d’un trajet en voiture avec Greg. Aujourd’hui le ciel est couvert c’est dommage. Il pleut un peu, et il fat plus frais que d’habitude. A croire qu’on a attendu d’être en hiver pour partir. Le soir, après quelques difficultés pour trouver notre camping, nous posons nos bagages dans un camping à Shellharbour, au Sud de Wollongong. Nous sommes garés à 20m de la plage. Nous nous rendons bien compte que nous ne sommes pas des campeurs expérimentés, et on a bien du mal à s’organiser pour notre premier repas. Notre première nuit n’est pas terrible car notre matelas gonflable s’est dégonflé pendant la nuit. On fera mieux ce soir…