A notre arrivée à Bangkok, nous ne sommes pas depaysé par la chaleur. La seule différence c'est que le ciel est gris, et qu'à l'approche de l'aéroport, nous avons aperçu pas mal de champs inondés.
Les temps d'attentes dans l'aéroport sont assez long, notamment le contrôle des passeport. Une fois franchie toutes les barrières douanières et avoir porté assistance à un compatriote en panne de téléphone, nous nous renseignons sur l'emplacement de taxis. En réalité, la personne qui nous répond travaille pour un tour opérator qui nous propose du même coups des excursions. La jeune femme parle français Elle nous propose la visites des principaux temples de la ville, ainsi que du palais royal. Nous acceptons, et choisissons de faire la visite du palais royale le lendemain matin, et les temples l'après midi. On nous commande un taxi pour notre hôtel, il nous en coutera 1000 Bahts. En sachant qu'un euro vaut 40 bahts, nous nous en tirons pour 25 euros l'heure de taxi, c'est raisonnable.
Nous somme cependant un peu surpris du quartier dans lequel nous nous retrouvons. Le contraste avec Dubaï, et même Paris est saissant. Les façades sont délabrées, la circulation anarchique. Dans la rue, les trottoirs sont saturés de vendeurs ambulants, principalement de nourriture, ce qui crée parfois des mélanges d'odeurs assez curieux. Il y aussi des jeunes femmes, en jupe et talons hauts, bien maquillées, assises sur des chaises, et qui attendent. A l'heure actuelle, et dans toute ma naïveté, je me demande encore ce qu'elles attendent... Le bus probablement...
L'hôtel en revanche est correcte. On a la clim' c'est l'essentiel. Après nous être installé, nous sortons chercher un taxi pour aller dans le centre ville. L'objectif est de se dirigé vers un centre commercial dont on nous a parlé à l'aéroport. Nous sommes curieux de voir les prix pratiqués, et de manger dans de bonnes conditions. On ne se sent pas encore prêt pour les brochette de "je-ne-sais-quoi" préparées sur le trottoir. Après avoir choisis la mauvaise rues, occupée par les jeunes femmes mentionnées plus haut ainsi que leurs collègues masculins, nous trouvons un taxi. Il parle mal anglais, mais ça fera l'affaire. Une heure plus tard, nous avons fais 4 kilomètres, et nous ne sommes pas au bon centre commercial. Pas grave, nous avons hâte de descendre, il fait peur le monsieur quand il conduit.
Dans le centre commercial, à peu prêt tout est de la contre façon. On y trouve notamment des iphones 4 blanc en profusion, alors que même Apple ne les vend pas encore. Pour la frime ça aurait put le faire s'ils étaient vendu moins cher qu'en France, mais ce n'est pas le cas. Le retour vers l'hôtel est difficile en revanche. Esteban à pris en photo l'adresse de l'hôtel écrite en thaï, mais apparemment ce n'est pas suffisant. Nous demandons à 2 taxis s'ils peuvent nous emmener, mais il refuse finalement ne connaissant pas notre hôtel. Nous demandons à un troisième, qui prend le temps de chercher. Nous essayons de lui expliquer ce dont nous nous souvenons, mais c'est assez peu. Pas grave, on part à l'aventure. On se souviens être passé près d'une université, pas loin d'une rivière... on avance vraiment à vu. Le chauffeur demande des informations de temps en temps à ses collègue taxis, aux gens dans la rue, mais rien n'y fait, personne ne connait notre hôtel. Nous nous souvenons finalement être passé près d'une sorte de gare, avec comme seule indication qu'il y a des colonnes blanches, et des décorations bleus. Bingo, il voit où ça se trouve. Encore quelques minutes, et grâce à l'aide d'un chauffeur de "touktouk" (écrit en phonétique, c'est une mobylette, avec 3 places passagers à l'arrière), nous arrivons à bon port. Cela fait 2 jours que nous n'avons pas pris de douches, ça fait du bien de rentrer.
Le lendemain (mercredi 27 octobre), nous partons en excursion pour visiter le palais royal. Nous avons un chauffeur et une guide pour nous tout seul. Nous visitons d'abord un musée, puis oh.... faut payer l'entrée! 350 bahts par personnes (environs 8€). Bon ok... C'est ma fois assez joli. Beaucoup de bâtiments décorer d'or et de pierres précieuses. Beaucoup de statuts. Nous visitons un des temples dans lequel se trouve un bouddha sacré, qui revêt une tenue particulière en fonction de la saison (actuellement la saison des pluies). Des pancartes à l'entrée indique qu'il est interdit de prendre des photos. Il faut également laisser ses chaussures à l'entrée, où un message précise qu'en gros, si quand on reviens ya plus de chaussures, ya rien à faire :) Une fois à l'intérieur on se rend compte que les forces de l'ordre ne plaisante pas avec les règles, surtout quand ça touche à la religion. Un garde vois un homme avec un caméscope à la main. Il le lui demande, visionne ce qui a été filmé, et voit que le touriste a bravé l'interdiction de filmé. Et hop! confisqué! Tout le temps que nous sommes resté, le touriste a demandé à récupérer son caméscope sans obtenir gain de cause. Maintenant, je ne lâche plus mon reflex numérique.
Au moment de rentrer commencent les premières surprises de la journée. Esteban et moi pensions que l'excursion de l'après midi avait été réservé en même temps que celle du matin. En réalité, si nous voulons faire une autre visite il va falloir passer à la caisse.
Deuxième surprise, la guide nous informe qu'elle va maintenant nous emmener dans des ateliers d'artisans. Elle nous previens que nous ne sommes pas obligés d'acheter mais nous jette quand même dans la gueule du loup. Première étape, une boutique de bijoux. Ensuite, un tailleur, et enfin un marchand de tapis. Nous nous défilons devant chaque vendeur. Finalement, elle nous conduit à son agence.
Ici nous rencontrons un agent qui nous présente de nouvelles excursions. Il y en a bien une qui nous intéresse mais finalement il embraye sur autre chose. Il peut nous organiser la suite du séjour. Les hôtels, les transports, avec des réductions. Après une heure de discussions, nous établissons notre nouveau circuit. Exit le nord pour le moment. Les inondations semblent assez importantes et de fortes inquiétudes pèsent sur la région de Chiang Mai.
Finalement, libéré, nous repartons explorer les temples à proximité. Nous faisons la rencontre d'un vieil homme sympatique, qui nous dis que le temple vers lequel nous nous dirigeons est fermé. Après avoir fait le discussion, il nous donne des conseils sur les endroits à visiter. Il nous écrit tous ça sur un papier. Il nous conseil également de prendre les "touktouk" pour nous déplacer. Apparemment le circuit qu'il nous a concocté ne nous coûte que 15 bahts, c'est en effet beaucoup moins cher que le taxi, il faut juste ne pas avoir peur. Il nous explique aussi qu'il ne faut prendre que les "government touktouk". Tiens en voilà un! Prenons le! Il explique en thaï au chauffeur où nous conduire, et on est parti. Le chauffeur, un fou du guidon, comme tous les thaïlandais, nous conduit dans un premier temple, déjà fermé, pas de chance. Puis il nous conduits... chez un tailleur... et rebelote comme le matin, on essaie de nous vendre un costume sur mesure, mais cette fois le vendeur a du mal à lâcher l'affaire. En réalité, le "touktouk" est payé par ces magasins qui lui remette un bon pour récupérer de l'essence. Une fois sorti le touktouk nous récupère, et veut nous conduire vers un nouveau bouddha. Mais un peu soulé d'avoir perdu notre temps pour rien, on lui demande de nous reconduire à l'hôtel, mais il nous demande de le laisser nous emmener dans une dernière boutique pour récupérer un autre coupon : "- Non merci. -Allez s'il vous plaît! - Non merci. -Allez s'il vous plaît! - Bon, ok...". Quelques minutes plus tard, nous voilà devant un nouveau tailleur... Non mais à croire qu'on est vraiment mal habillé... Cette fois c'est trop, on lui dit non, on rentre. Il a pas l'air content le monsieur.
Et voilà pour cette journée pleine de péripétie. Demain devrait être plus calme.
Voici quelques photos, et une vidéo de touktouk :
Les temps d'attentes dans l'aéroport sont assez long, notamment le contrôle des passeport. Une fois franchie toutes les barrières douanières et avoir porté assistance à un compatriote en panne de téléphone, nous nous renseignons sur l'emplacement de taxis. En réalité, la personne qui nous répond travaille pour un tour opérator qui nous propose du même coups des excursions. La jeune femme parle français Elle nous propose la visites des principaux temples de la ville, ainsi que du palais royal. Nous acceptons, et choisissons de faire la visite du palais royale le lendemain matin, et les temples l'après midi. On nous commande un taxi pour notre hôtel, il nous en coutera 1000 Bahts. En sachant qu'un euro vaut 40 bahts, nous nous en tirons pour 25 euros l'heure de taxi, c'est raisonnable.
Nous somme cependant un peu surpris du quartier dans lequel nous nous retrouvons. Le contraste avec Dubaï, et même Paris est saissant. Les façades sont délabrées, la circulation anarchique. Dans la rue, les trottoirs sont saturés de vendeurs ambulants, principalement de nourriture, ce qui crée parfois des mélanges d'odeurs assez curieux. Il y aussi des jeunes femmes, en jupe et talons hauts, bien maquillées, assises sur des chaises, et qui attendent. A l'heure actuelle, et dans toute ma naïveté, je me demande encore ce qu'elles attendent... Le bus probablement...
L'hôtel en revanche est correcte. On a la clim' c'est l'essentiel. Après nous être installé, nous sortons chercher un taxi pour aller dans le centre ville. L'objectif est de se dirigé vers un centre commercial dont on nous a parlé à l'aéroport. Nous sommes curieux de voir les prix pratiqués, et de manger dans de bonnes conditions. On ne se sent pas encore prêt pour les brochette de "je-ne-sais-quoi" préparées sur le trottoir. Après avoir choisis la mauvaise rues, occupée par les jeunes femmes mentionnées plus haut ainsi que leurs collègues masculins, nous trouvons un taxi. Il parle mal anglais, mais ça fera l'affaire. Une heure plus tard, nous avons fais 4 kilomètres, et nous ne sommes pas au bon centre commercial. Pas grave, nous avons hâte de descendre, il fait peur le monsieur quand il conduit.
Dans le centre commercial, à peu prêt tout est de la contre façon. On y trouve notamment des iphones 4 blanc en profusion, alors que même Apple ne les vend pas encore. Pour la frime ça aurait put le faire s'ils étaient vendu moins cher qu'en France, mais ce n'est pas le cas. Le retour vers l'hôtel est difficile en revanche. Esteban à pris en photo l'adresse de l'hôtel écrite en thaï, mais apparemment ce n'est pas suffisant. Nous demandons à 2 taxis s'ils peuvent nous emmener, mais il refuse finalement ne connaissant pas notre hôtel. Nous demandons à un troisième, qui prend le temps de chercher. Nous essayons de lui expliquer ce dont nous nous souvenons, mais c'est assez peu. Pas grave, on part à l'aventure. On se souviens être passé près d'une université, pas loin d'une rivière... on avance vraiment à vu. Le chauffeur demande des informations de temps en temps à ses collègue taxis, aux gens dans la rue, mais rien n'y fait, personne ne connait notre hôtel. Nous nous souvenons finalement être passé près d'une sorte de gare, avec comme seule indication qu'il y a des colonnes blanches, et des décorations bleus. Bingo, il voit où ça se trouve. Encore quelques minutes, et grâce à l'aide d'un chauffeur de "touktouk" (écrit en phonétique, c'est une mobylette, avec 3 places passagers à l'arrière), nous arrivons à bon port. Cela fait 2 jours que nous n'avons pas pris de douches, ça fait du bien de rentrer.
Le lendemain (mercredi 27 octobre), nous partons en excursion pour visiter le palais royal. Nous avons un chauffeur et une guide pour nous tout seul. Nous visitons d'abord un musée, puis oh.... faut payer l'entrée! 350 bahts par personnes (environs 8€). Bon ok... C'est ma fois assez joli. Beaucoup de bâtiments décorer d'or et de pierres précieuses. Beaucoup de statuts. Nous visitons un des temples dans lequel se trouve un bouddha sacré, qui revêt une tenue particulière en fonction de la saison (actuellement la saison des pluies). Des pancartes à l'entrée indique qu'il est interdit de prendre des photos. Il faut également laisser ses chaussures à l'entrée, où un message précise qu'en gros, si quand on reviens ya plus de chaussures, ya rien à faire :) Une fois à l'intérieur on se rend compte que les forces de l'ordre ne plaisante pas avec les règles, surtout quand ça touche à la religion. Un garde vois un homme avec un caméscope à la main. Il le lui demande, visionne ce qui a été filmé, et voit que le touriste a bravé l'interdiction de filmé. Et hop! confisqué! Tout le temps que nous sommes resté, le touriste a demandé à récupérer son caméscope sans obtenir gain de cause. Maintenant, je ne lâche plus mon reflex numérique.
Au moment de rentrer commencent les premières surprises de la journée. Esteban et moi pensions que l'excursion de l'après midi avait été réservé en même temps que celle du matin. En réalité, si nous voulons faire une autre visite il va falloir passer à la caisse.
Deuxième surprise, la guide nous informe qu'elle va maintenant nous emmener dans des ateliers d'artisans. Elle nous previens que nous ne sommes pas obligés d'acheter mais nous jette quand même dans la gueule du loup. Première étape, une boutique de bijoux. Ensuite, un tailleur, et enfin un marchand de tapis. Nous nous défilons devant chaque vendeur. Finalement, elle nous conduit à son agence.
Ici nous rencontrons un agent qui nous présente de nouvelles excursions. Il y en a bien une qui nous intéresse mais finalement il embraye sur autre chose. Il peut nous organiser la suite du séjour. Les hôtels, les transports, avec des réductions. Après une heure de discussions, nous établissons notre nouveau circuit. Exit le nord pour le moment. Les inondations semblent assez importantes et de fortes inquiétudes pèsent sur la région de Chiang Mai.
- Première étape : Phuket pour 6 jours en avion.
- Deuxième étape : Kho Phi Phi 3 jours en bateau
- Troisième étape: Krabi, 6 jours en bateau
- Quatrième étape: Kho Samui en bus puis bateau
- Sixième étape: Siem Reap, au Cambodge et les temples d'Angkor, via Bangkok, en bateau, puis train, puis
- Septième retour à Bangkok, et visite du nord en espérant que le temps soit meilleur d'ici là
Finalement, libéré, nous repartons explorer les temples à proximité. Nous faisons la rencontre d'un vieil homme sympatique, qui nous dis que le temple vers lequel nous nous dirigeons est fermé. Après avoir fait le discussion, il nous donne des conseils sur les endroits à visiter. Il nous écrit tous ça sur un papier. Il nous conseil également de prendre les "touktouk" pour nous déplacer. Apparemment le circuit qu'il nous a concocté ne nous coûte que 15 bahts, c'est en effet beaucoup moins cher que le taxi, il faut juste ne pas avoir peur. Il nous explique aussi qu'il ne faut prendre que les "government touktouk". Tiens en voilà un! Prenons le! Il explique en thaï au chauffeur où nous conduire, et on est parti. Le chauffeur, un fou du guidon, comme tous les thaïlandais, nous conduit dans un premier temple, déjà fermé, pas de chance. Puis il nous conduits... chez un tailleur... et rebelote comme le matin, on essaie de nous vendre un costume sur mesure, mais cette fois le vendeur a du mal à lâcher l'affaire. En réalité, le "touktouk" est payé par ces magasins qui lui remette un bon pour récupérer de l'essence. Une fois sorti le touktouk nous récupère, et veut nous conduire vers un nouveau bouddha. Mais un peu soulé d'avoir perdu notre temps pour rien, on lui demande de nous reconduire à l'hôtel, mais il nous demande de le laisser nous emmener dans une dernière boutique pour récupérer un autre coupon : "- Non merci. -Allez s'il vous plaît! - Non merci. -Allez s'il vous plaît! - Bon, ok...". Quelques minutes plus tard, nous voilà devant un nouveau tailleur... Non mais à croire qu'on est vraiment mal habillé... Cette fois c'est trop, on lui dit non, on rentre. Il a pas l'air content le monsieur.
Et voilà pour cette journée pleine de péripétie. Demain devrait être plus calme.
Voici quelques photos, et une vidéo de touktouk :
Et la vidéo, qui malheureusement ne traduit pas assez la vitesse et l'intrépidité du conducteur :