Les quelques jours que nous avons passé à Adélaïde n’ont pas été mémorables. Il n’a pas fait beau, et j’ai surtout travaillé sur mes sites web. Nous avons obtenu un entretien dans une exploitation agricole pour un job. Nous avons rendez-vous à 9h du matin, à une 30 de kilomètres au nord d’Adélaïde. Nous arrivons à l’heure, on nous fait visiter les lieux, puis on nous informe que l’on sera recontacté sous deux semaines. Ça ne nous arrange pas car ça nous oblige à rester dans le coin. Mais bon, le salaire est de 18,50$ de l’heure, c’est pas mal. Ce n’est pas réellement une ferme, mais plutôt une série de hangars dans lesquelles nous devrons trier des pommes de terre ou des oignons, et transporter les sacs remplis de légumes sur des palettes. Ce n’est pas marrant, mais au moins on est à l’abri du vent.
Après deux jours à glandouiller autour d’Adélaïde, nous décidons de nous faire plaisir et nous partons pour Kangaroo Island. C’est la troisième île d’Australie en termes de superficie (si on considère que l’Australie en elle-même n’est pas une île mais un continent). Pour y aller, nous prenons le ferry. La traversée est rapide, et nous touchons terre en 45min environ. Cependant l’aller est un peu mouvementé. Il y a beaucoup de vague et le bateau tangue fortement. J’ai profité du trajet pour regarder un match de footie à la télé, ce sport typiquement australien, mélange de football et de rugby. Surprenant à première vue, mais pas si mal au fond.
A notre arrivé, nous prenons la direction de Kingscote, la grande ville de l’île. C’est là que nous avons prévu de dormir. Une fois arrivé en ville, je suis quelques panneaux au hasard, et nous tombons sur une des attractions de l’île : le « nourrissage » des pélicans. Le lendemain, nous traversons l’île d’est en ouest. Nous nous arrêtons tout d’abord dans la réserve animalière de Pardana, un des autres spots touristiques du coin. Ce n’est pas très grand, mais nous avons l’occasion d’observer de magnifiques perroquets de toutes les couleurs, dont un qui parle. C’est perturbant d’entendre un oiseau vous dire « Hello ! » avec une voix tout à fait crédible. Les animaux les plus atypiques eux restent cachés : les wombats dorment au fond d’une boîte, les koalas sont blottis derrière des branches, et on ne voit pas le bout du nez d’un échidné… Heureusement, clou du spectacle, nous avons la possibilité d’entrer dans l’enclos des kangourous pour les nourrir. Et voilà, caresser un kangourou, c’est fait !
Après ça, nous entrons dans le Flinders National Park qui s’étend à l’extrême ouest de l’île. Nous tentons tout d’abord notre chance sur un sentier de randonnée menant à des étangs où vivent des ornithorynques, mais après 1h30 de marche nous revenons bredouilles.
Destination suivante : Les « rochers remarquables ». Ce site doit son nom à son dôme rocheux surmonté de rochers aux formes étranges. D’autant plus surprenant qu’il y a rien de similaire aux alentour. C’est comme souvent le résultat de l’activité volcanique passée. Par chance, le temps devient plus clément. Depuis le matin, ciel gris et pluie fine sont de la partie, mais les nuages s’en vont petit à petit. Tout comme les touristes ! A notre arrivée, une trentaine de personnes flânaient près des rochers. Heureusement, leur bus s’en allant au moment de notre arrivée, ils nous ont laissé le loisir d’observé les rochers en toute tranquillité.
Prochaine étape : Admirals Arch. Là on ne sait pas à quoi s’attendre, si ce n’est qu’on est sensé y voir des otaries. Nous rejoignons un sentier, qui longe les falaises. C’est très joli, et on a en effet le plaisir de voir des otaries prendre le soleil étalées sur les rochers, pas du tout perturbées par la violence des vagues qui s’écrasent à côté d’elles. Nous suivons le sentier, descendons un escalier, pour nous retrouver face à l’Admirals Arch, une grande arche naturelle creusée dans la falaise. C’est vraiment impressionnant à voir surtout quand on ne s’y attend pas. En fait, lorsque l’on marche sur le sentier, on traverse l’arche sans le savoir. Sous l’arche, qui ressemble vraiment à un décor digne de « pirates des caraïbes », nous observons de nouveau des otaries dans leur milieu naturel.
Le soir, nous dormons dans un camping tenus par des français. Et bonne surprise, c’est une zone à koalas. Il y a justement une petite famille qui squatte le camping depuis deux jours. Nous voyons donc nos premiers koalas en liberté. Une maman et son piti bébé (^_^). Voir des koalas, c’est fait !
Pour notre dernière journée sur l’île nous prenons la direction de « Little Sahara ». Une sorte de mini désert, avec de grandes dunes de sables, où certains viennent faire du « surf des sables ». Pour y aller nous devons emprunter une route de terre en très mauvaise état, mais ça valait le coup, l’endroit est vraiment atypique. Et très calme ! Leslie et moi pouvons discuter en chuchotant en étant séparant de 100 bons mètres ! Après le désert, la plage de Vivonne Bay, réputé comme étant l’une des plus belles d’Australie. Nous ne sommes pas vraiment convaincus mais ça reste joli.
Pour finir, nous allons visiter une exploitation apicole. Les abeilles sont des habitantes particulièrement célèbre de Kangaroo Island. Contrairement aux kangourous et aux koalas, elles ne font pas parti des espèces endémiques de l’île. Elles y ont été introduites à la fin du 19e siècle par un apiculteur allemand qui a fait venir 12 ruches d’abeille ligurienne d’Italie. Aujourd’hui, toutes les abeilles que l’on trouve ici sont les descendantes de ces 12 ruches. Ce qui fait de l’ile Kangourou, le seul endroit au monde où l’on trouve une race d’abeille ligurienne pure. Et pour préserver cette particularité, les autorités ont mis en place un embargo sur les abeilles et les produits apicoles. La ferme est sympathiques, nous y goutons du miel et en achetons un petit pot. Ce qui est plus mémorable c’est la route pour y arriver. L’exploitation se trouve à peu près au milieu de nulle part. Et seules des routes de terres permettent de s’y rendre. Mais les jours précédents ont été pluvieux, et les routes sont détériorées. De plus, le GPS ne capte rien ici, nous devons utilisés les bonnes vieilles cartes routières. Proche de l’arrivé, nous nous engageons sur une des dernières routes. Il fait chaud, et je vois des mirages au loin sur la route, comme si il y avait des flaques. Au bout de 15 minutes de route, je vois un de ces mirages. Je continu à rouler en me disant « il est gros ce mirage ». Puis « c’est marrant que même quand je m’approche, il ne disparait pas ». Finalement je dois me rendre à l’évidence, ce n’est pas un mirage, il y a belle et bien une énorme flaque qui recouvre toute le route, et nous empêche d’aller plus loin. Nous sommes obligés de faire demi-tour et d’entreprendre un détour pour arriver à destinations.
Il reste un dernier site touristique que nous ne visitons pas. C’est une baie où l’on peut observer des otaries. Mais l’entrée est payante, nous avons suffisamment dépensé d’argent, et nous avons déjà vu ces animaux la veille, gratuitement ! Nous avons en réalité vu pas mal d’animaux le long des routes. Quelques échidnés, (voir des échidnés, c’est fait), mais surtout beaucoup de carcasses. Même un petit pingouin mort sur la plage. J’aurais vraiment préféré le voir debout celui-là…
Nous prenons finalement le ferry. Il prend du retard et quand nous arrivons sur le continent, il fait déjà nuit. Nous avons pas mal de route à faire jusqu’à notre point de chute, un camping gratuit. Le début de la route est Ok, il y a des lampadaires et des réflecteurs un peu partout, mais ça se gâte assez vite. Nous devons traverser la campagne, et là c’est le noir total. Les pleins phares n’éclairent pas de façon sensationnelle, et les virages se succèdent. Heureusement, le GPS me sert de copilote, et je peux anticiper les virages en regardant sa carte. Pour me compliquer encore un peu la tâche, nous traversons d’épaisses nappes de brouillard qui m’oblige à rouler tout doucement tellement on ne voit rien dans cette purée de pois. Au final, nous arrivons sans problème… Juste un peu stressés.
Le lendemain, à tout hasard, je téléphone à l’endroit où nous avons postulé pour travailler une semaine auparavant. Et bingo ! Ils ont du travail pour nous ! Nous commençons dès le lendemain. Pour notre première journée, Leslie est affecté au triage des pommes de terre, un travail généralement réservé aux filles. Pour ma part, on m’envoi dans un premier temps dans le service où l’on démonte et réparer les palettes et autres box cassés. Plutôt sympa. Mais finalement, je suis rapidement envoyé dans un autre service, car mes horaires mes horaires n’auraient pas coïncidées avec celles des Leslie. Pour ma première journée, je soulève les sacs de pommes de terre de 10kg pour les empiler sur des palettes. Pas passionnant mais ça paye, c’est l’essentiel.
Nous espérons pourvoir rester quelques temps ici, plusieurs mois en réalité, pour pouvoir nous remplir un peu les poches pour la fin du voyage, et nous donner la possibilité de prolonger notre visa si l’envie nous prend. Le blog risque donc de devenir moins intéressant les prochaines semaines, mais on vous tiendra tout de même au courant !
Après deux jours à glandouiller autour d’Adélaïde, nous décidons de nous faire plaisir et nous partons pour Kangaroo Island. C’est la troisième île d’Australie en termes de superficie (si on considère que l’Australie en elle-même n’est pas une île mais un continent). Pour y aller, nous prenons le ferry. La traversée est rapide, et nous touchons terre en 45min environ. Cependant l’aller est un peu mouvementé. Il y a beaucoup de vague et le bateau tangue fortement. J’ai profité du trajet pour regarder un match de footie à la télé, ce sport typiquement australien, mélange de football et de rugby. Surprenant à première vue, mais pas si mal au fond.
A notre arrivé, nous prenons la direction de Kingscote, la grande ville de l’île. C’est là que nous avons prévu de dormir. Une fois arrivé en ville, je suis quelques panneaux au hasard, et nous tombons sur une des attractions de l’île : le « nourrissage » des pélicans. Le lendemain, nous traversons l’île d’est en ouest. Nous nous arrêtons tout d’abord dans la réserve animalière de Pardana, un des autres spots touristiques du coin. Ce n’est pas très grand, mais nous avons l’occasion d’observer de magnifiques perroquets de toutes les couleurs, dont un qui parle. C’est perturbant d’entendre un oiseau vous dire « Hello ! » avec une voix tout à fait crédible. Les animaux les plus atypiques eux restent cachés : les wombats dorment au fond d’une boîte, les koalas sont blottis derrière des branches, et on ne voit pas le bout du nez d’un échidné… Heureusement, clou du spectacle, nous avons la possibilité d’entrer dans l’enclos des kangourous pour les nourrir. Et voilà, caresser un kangourou, c’est fait !
Après ça, nous entrons dans le Flinders National Park qui s’étend à l’extrême ouest de l’île. Nous tentons tout d’abord notre chance sur un sentier de randonnée menant à des étangs où vivent des ornithorynques, mais après 1h30 de marche nous revenons bredouilles.
Destination suivante : Les « rochers remarquables ». Ce site doit son nom à son dôme rocheux surmonté de rochers aux formes étranges. D’autant plus surprenant qu’il y a rien de similaire aux alentour. C’est comme souvent le résultat de l’activité volcanique passée. Par chance, le temps devient plus clément. Depuis le matin, ciel gris et pluie fine sont de la partie, mais les nuages s’en vont petit à petit. Tout comme les touristes ! A notre arrivée, une trentaine de personnes flânaient près des rochers. Heureusement, leur bus s’en allant au moment de notre arrivée, ils nous ont laissé le loisir d’observé les rochers en toute tranquillité.
Prochaine étape : Admirals Arch. Là on ne sait pas à quoi s’attendre, si ce n’est qu’on est sensé y voir des otaries. Nous rejoignons un sentier, qui longe les falaises. C’est très joli, et on a en effet le plaisir de voir des otaries prendre le soleil étalées sur les rochers, pas du tout perturbées par la violence des vagues qui s’écrasent à côté d’elles. Nous suivons le sentier, descendons un escalier, pour nous retrouver face à l’Admirals Arch, une grande arche naturelle creusée dans la falaise. C’est vraiment impressionnant à voir surtout quand on ne s’y attend pas. En fait, lorsque l’on marche sur le sentier, on traverse l’arche sans le savoir. Sous l’arche, qui ressemble vraiment à un décor digne de « pirates des caraïbes », nous observons de nouveau des otaries dans leur milieu naturel.
Le soir, nous dormons dans un camping tenus par des français. Et bonne surprise, c’est une zone à koalas. Il y a justement une petite famille qui squatte le camping depuis deux jours. Nous voyons donc nos premiers koalas en liberté. Une maman et son piti bébé (^_^). Voir des koalas, c’est fait !
Pour notre dernière journée sur l’île nous prenons la direction de « Little Sahara ». Une sorte de mini désert, avec de grandes dunes de sables, où certains viennent faire du « surf des sables ». Pour y aller nous devons emprunter une route de terre en très mauvaise état, mais ça valait le coup, l’endroit est vraiment atypique. Et très calme ! Leslie et moi pouvons discuter en chuchotant en étant séparant de 100 bons mètres ! Après le désert, la plage de Vivonne Bay, réputé comme étant l’une des plus belles d’Australie. Nous ne sommes pas vraiment convaincus mais ça reste joli.
Pour finir, nous allons visiter une exploitation apicole. Les abeilles sont des habitantes particulièrement célèbre de Kangaroo Island. Contrairement aux kangourous et aux koalas, elles ne font pas parti des espèces endémiques de l’île. Elles y ont été introduites à la fin du 19e siècle par un apiculteur allemand qui a fait venir 12 ruches d’abeille ligurienne d’Italie. Aujourd’hui, toutes les abeilles que l’on trouve ici sont les descendantes de ces 12 ruches. Ce qui fait de l’ile Kangourou, le seul endroit au monde où l’on trouve une race d’abeille ligurienne pure. Et pour préserver cette particularité, les autorités ont mis en place un embargo sur les abeilles et les produits apicoles. La ferme est sympathiques, nous y goutons du miel et en achetons un petit pot. Ce qui est plus mémorable c’est la route pour y arriver. L’exploitation se trouve à peu près au milieu de nulle part. Et seules des routes de terres permettent de s’y rendre. Mais les jours précédents ont été pluvieux, et les routes sont détériorées. De plus, le GPS ne capte rien ici, nous devons utilisés les bonnes vieilles cartes routières. Proche de l’arrivé, nous nous engageons sur une des dernières routes. Il fait chaud, et je vois des mirages au loin sur la route, comme si il y avait des flaques. Au bout de 15 minutes de route, je vois un de ces mirages. Je continu à rouler en me disant « il est gros ce mirage ». Puis « c’est marrant que même quand je m’approche, il ne disparait pas ». Finalement je dois me rendre à l’évidence, ce n’est pas un mirage, il y a belle et bien une énorme flaque qui recouvre toute le route, et nous empêche d’aller plus loin. Nous sommes obligés de faire demi-tour et d’entreprendre un détour pour arriver à destinations.
Il reste un dernier site touristique que nous ne visitons pas. C’est une baie où l’on peut observer des otaries. Mais l’entrée est payante, nous avons suffisamment dépensé d’argent, et nous avons déjà vu ces animaux la veille, gratuitement ! Nous avons en réalité vu pas mal d’animaux le long des routes. Quelques échidnés, (voir des échidnés, c’est fait), mais surtout beaucoup de carcasses. Même un petit pingouin mort sur la plage. J’aurais vraiment préféré le voir debout celui-là…
Nous prenons finalement le ferry. Il prend du retard et quand nous arrivons sur le continent, il fait déjà nuit. Nous avons pas mal de route à faire jusqu’à notre point de chute, un camping gratuit. Le début de la route est Ok, il y a des lampadaires et des réflecteurs un peu partout, mais ça se gâte assez vite. Nous devons traverser la campagne, et là c’est le noir total. Les pleins phares n’éclairent pas de façon sensationnelle, et les virages se succèdent. Heureusement, le GPS me sert de copilote, et je peux anticiper les virages en regardant sa carte. Pour me compliquer encore un peu la tâche, nous traversons d’épaisses nappes de brouillard qui m’oblige à rouler tout doucement tellement on ne voit rien dans cette purée de pois. Au final, nous arrivons sans problème… Juste un peu stressés.
Le lendemain, à tout hasard, je téléphone à l’endroit où nous avons postulé pour travailler une semaine auparavant. Et bingo ! Ils ont du travail pour nous ! Nous commençons dès le lendemain. Pour notre première journée, Leslie est affecté au triage des pommes de terre, un travail généralement réservé aux filles. Pour ma part, on m’envoi dans un premier temps dans le service où l’on démonte et réparer les palettes et autres box cassés. Plutôt sympa. Mais finalement, je suis rapidement envoyé dans un autre service, car mes horaires mes horaires n’auraient pas coïncidées avec celles des Leslie. Pour ma première journée, je soulève les sacs de pommes de terre de 10kg pour les empiler sur des palettes. Pas passionnant mais ça paye, c’est l’essentiel.
Nous espérons pourvoir rester quelques temps ici, plusieurs mois en réalité, pour pouvoir nous remplir un peu les poches pour la fin du voyage, et nous donner la possibilité de prolonger notre visa si l’envie nous prend. Le blog risque donc de devenir moins intéressant les prochaines semaines, mais on vous tiendra tout de même au courant !