Dimanche, nous avons pris la route. Le soleil à d’ailleurs fait son grand retour pour nous souhaiter bonne route.
A peine sommes-nous entrés sur l’autoroute, le GPS annonce la couleur : « Dans 285Km, tournez à droite ». Nous nous engageons sur un long trajet, fait d’autoroutes et de longues lignes droites !
A peine sommes-nous entrés sur l’autoroute, le GPS annonce la couleur : « Dans 285Km, tournez à droite ». Nous nous engageons sur un long trajet, fait d’autoroutes et de longues lignes droites !
1er jour : Adélaïde – Kyancutta
Le paysage change assez rapidement lorsque l’on s’éloigne d’Adélaïde. Il faut dire que là où nous vivions, il y avait surtout des champs. Nous remontons d’abord vers le Nord avant de prendre la direction de l’Ouest. Lors de cette première journée passée sur la route, nous avons la chance de voir notre premier émeu sauvage. Il se cachait juste au bord de la route, et passé la joie d’en voir un en « vrai », on se dit que c’est assez dangereux finalement. Il aurait pu s’avancer sur la route, et il aurait été difficile de l’éviter. Cela dit, nous voyons énormément de carcasses d’animaux sur le bord des routes, principalement des kangourous, mais jamais d’émeus. Le soir, nous nous arrêtons dans le village de Kyancutta. Nous y rencontrons deux couples de personnes âgés qui voyagent en camping-car. Nous avons discuté un peu, et ils nous ont offert un bout de « damper », une sorte de pain traditionnel australien. La particularité de ce pain, c’est qu’ils l’ont fait eux même, sur les braises du feu qu’ils ont allumés. La classe ! Lorsque nous les laissons pour la nuit, ils avaient entrepris de faire cuire un rôti, sur les braises là aussi. Le lendemain matin, ils nous offrent le petit déjeuner, au coin du feu une fois de plus.
2ème jour : Kyancutta – Nullarbor
Pour le deuxième jour, nous nous fixons comme objectif d’atteindre les portes des plaines du Nullarbor. Dis comme ça on dirait un peu une lieu dans le Seigneur des Anneaux ! Au cours de cette longue journée, nous nous arrêtons à Ceduna pour faire le plein. Nous voulons également acheter un jerrycan pour prévenir une éventuelle panne de sèche. Je n’avais jamais vraiment réfléchis où nous allions le mettre, probablement dans le coffre. Mais mes doutes se confirment lorsque je lis les conditions d’utilisations : il ne faut pas le stocker dans un véhicule… Nous n’avons rien pour l’accrocher à l’extérieur. Notre nouvelle stratégie est donc de surveiller les distances entre les stations-services, de faire le plein dès que l’occasion se présente, et d’adopter une conduite souple. A Céduna, on se rend compte que l’on se rapproche du centre du pays, car il y a beaucoup plus d’aborigène qu’aux autres endroits où nous sommes déjà passés.
Cette ville est la dernière digne de ce nom. Après elle, nous ne croisons plus que des hameaux. Puis seulement des « road houses », sorte de stations-services améliorés dans lesquelles ont peu manger, dormir ou camper. Le soir, nous arrivons à Nullarbor. Le silence est étonnant. Tout comme le prix de l’essence ! Presque 2$ le litre ! Je n’avais pas prévu ça… Le lendemain, réveillé de bonne heure, nous sortons dans le froid du désert pour regarder le lever du soleil (ça, c’est fait !).
3ème jour : Nullarbor – Madura
Après le lever du soleil, nous allons faire un tour à Head of Bight. Pour 12$ par personne, nous avons le droit d’approcher une partie de la côte où croisent des baleines. C’est la première fois que nous avons la chance d’en voir. On peut en distinguer plusieurs dans l’eau. Et même une baleine accompagnée de son baleineau ! Magique.
Nous nous lançons ensuite dans la traversée des plaines. Le Nullarbor constitue les plus grandes plaines calcaires du monde, qui étaient autrefois au fond de l’océan. Aujourd’hui c’est un terrain plat, sans arbres, où ne poussent que de petits buissons. Sur la route, nous croisons de nombreux panneaux et avertissement concernant les animaux sauvages que nous sommes susceptibles de croiser. Outre les incontournables kangourous, et les émeus, il nous faut nous méfier d’un animal endémique de l’Australie que j’avais complétement zappé de ma « liste des animaux à observer dans leur milieu naturel » : le dingo. Ce chien sauvage que l’on ne trouve qu’en Australie n’est cependant pas originaire de ce continent. Il aurait été introduit par des peuples d’Asie. Toujours est-il qu’aujourd’hui, les dingos prolifèrent dans l’outback australien. De nombreux messages sont affichés pour demander de ne pas les approcher car ils sont dangereux, et de ne pas les nourrir, pour qu’ils restent sauvages. Afin de protéger les zones plus peuplés et fertiles, les australiens ont construit la « dog fence » (barrière anti chien) qui avec ses 5614Km de long constitue une des plus longues constructions humaines, et la plus longue barrière du monde… Pour notre plus grand bonheur, nous avons eu la chance d’en croiser un ! J’en veux un comme ça moi ! Pour compléter notre bestiaire de la journée, nous avons aussi surpris un wedge-tail eagle (un aigle) énorme en train de manger les restes d’un kangourou qui devait faire sa taille. Mais je n’ai pas eu le temps de le prendre en photo.
Pour camper enfin, nous nous rendons sur un site aménager (c’est-à-dire un site qui propose des toilettes :-) ) à 30km de la road house suivante. Là, c’est vraiment du camping sauvage. Surtout quand on sait les animaux qui rôdent ! Dans les toilettes un message prévient que des araignées vivent dans la fosse sous la cuvette. Sympa.
4ème jour : Madura – Espérance
Nous poursuivons notre voyage rythmé par les passages à la pompes. Ca commence à faire cher, les kilomètres s’accumulent et le prix de l’essence ne semble pas vouloir diminuer. Pendant cette longue journée de route, nous empruntons la plus longue ligne droite d’Australie. Au bout de 100Km, je dois avouer que la lassitude gagne du terrain. Mais le paysage reste assez unique pour rendre le trajet agréable. Au cours de cette traversé, le paysage évoque tour à tour le grand ouest américain, la pampa sud-américaine, ou la savane africaine.
Au moment où j’écris nous avons atteint Esperance, une vraie ville, au bord de la mer. Nous allons y rester demain, pour nous reposer un peu, après avoir parcouru 2300Km, et avant de reprendre la route, le long de la côte.
Le paysage change assez rapidement lorsque l’on s’éloigne d’Adélaïde. Il faut dire que là où nous vivions, il y avait surtout des champs. Nous remontons d’abord vers le Nord avant de prendre la direction de l’Ouest. Lors de cette première journée passée sur la route, nous avons la chance de voir notre premier émeu sauvage. Il se cachait juste au bord de la route, et passé la joie d’en voir un en « vrai », on se dit que c’est assez dangereux finalement. Il aurait pu s’avancer sur la route, et il aurait été difficile de l’éviter. Cela dit, nous voyons énormément de carcasses d’animaux sur le bord des routes, principalement des kangourous, mais jamais d’émeus. Le soir, nous nous arrêtons dans le village de Kyancutta. Nous y rencontrons deux couples de personnes âgés qui voyagent en camping-car. Nous avons discuté un peu, et ils nous ont offert un bout de « damper », une sorte de pain traditionnel australien. La particularité de ce pain, c’est qu’ils l’ont fait eux même, sur les braises du feu qu’ils ont allumés. La classe ! Lorsque nous les laissons pour la nuit, ils avaient entrepris de faire cuire un rôti, sur les braises là aussi. Le lendemain matin, ils nous offrent le petit déjeuner, au coin du feu une fois de plus.
2ème jour : Kyancutta – Nullarbor
Pour le deuxième jour, nous nous fixons comme objectif d’atteindre les portes des plaines du Nullarbor. Dis comme ça on dirait un peu une lieu dans le Seigneur des Anneaux ! Au cours de cette longue journée, nous nous arrêtons à Ceduna pour faire le plein. Nous voulons également acheter un jerrycan pour prévenir une éventuelle panne de sèche. Je n’avais jamais vraiment réfléchis où nous allions le mettre, probablement dans le coffre. Mais mes doutes se confirment lorsque je lis les conditions d’utilisations : il ne faut pas le stocker dans un véhicule… Nous n’avons rien pour l’accrocher à l’extérieur. Notre nouvelle stratégie est donc de surveiller les distances entre les stations-services, de faire le plein dès que l’occasion se présente, et d’adopter une conduite souple. A Céduna, on se rend compte que l’on se rapproche du centre du pays, car il y a beaucoup plus d’aborigène qu’aux autres endroits où nous sommes déjà passés.
Cette ville est la dernière digne de ce nom. Après elle, nous ne croisons plus que des hameaux. Puis seulement des « road houses », sorte de stations-services améliorés dans lesquelles ont peu manger, dormir ou camper. Le soir, nous arrivons à Nullarbor. Le silence est étonnant. Tout comme le prix de l’essence ! Presque 2$ le litre ! Je n’avais pas prévu ça… Le lendemain, réveillé de bonne heure, nous sortons dans le froid du désert pour regarder le lever du soleil (ça, c’est fait !).
3ème jour : Nullarbor – Madura
Après le lever du soleil, nous allons faire un tour à Head of Bight. Pour 12$ par personne, nous avons le droit d’approcher une partie de la côte où croisent des baleines. C’est la première fois que nous avons la chance d’en voir. On peut en distinguer plusieurs dans l’eau. Et même une baleine accompagnée de son baleineau ! Magique.
Nous nous lançons ensuite dans la traversée des plaines. Le Nullarbor constitue les plus grandes plaines calcaires du monde, qui étaient autrefois au fond de l’océan. Aujourd’hui c’est un terrain plat, sans arbres, où ne poussent que de petits buissons. Sur la route, nous croisons de nombreux panneaux et avertissement concernant les animaux sauvages que nous sommes susceptibles de croiser. Outre les incontournables kangourous, et les émeus, il nous faut nous méfier d’un animal endémique de l’Australie que j’avais complétement zappé de ma « liste des animaux à observer dans leur milieu naturel » : le dingo. Ce chien sauvage que l’on ne trouve qu’en Australie n’est cependant pas originaire de ce continent. Il aurait été introduit par des peuples d’Asie. Toujours est-il qu’aujourd’hui, les dingos prolifèrent dans l’outback australien. De nombreux messages sont affichés pour demander de ne pas les approcher car ils sont dangereux, et de ne pas les nourrir, pour qu’ils restent sauvages. Afin de protéger les zones plus peuplés et fertiles, les australiens ont construit la « dog fence » (barrière anti chien) qui avec ses 5614Km de long constitue une des plus longues constructions humaines, et la plus longue barrière du monde… Pour notre plus grand bonheur, nous avons eu la chance d’en croiser un ! J’en veux un comme ça moi ! Pour compléter notre bestiaire de la journée, nous avons aussi surpris un wedge-tail eagle (un aigle) énorme en train de manger les restes d’un kangourou qui devait faire sa taille. Mais je n’ai pas eu le temps de le prendre en photo.
Pour camper enfin, nous nous rendons sur un site aménager (c’est-à-dire un site qui propose des toilettes :-) ) à 30km de la road house suivante. Là, c’est vraiment du camping sauvage. Surtout quand on sait les animaux qui rôdent ! Dans les toilettes un message prévient que des araignées vivent dans la fosse sous la cuvette. Sympa.
4ème jour : Madura – Espérance
Nous poursuivons notre voyage rythmé par les passages à la pompes. Ca commence à faire cher, les kilomètres s’accumulent et le prix de l’essence ne semble pas vouloir diminuer. Pendant cette longue journée de route, nous empruntons la plus longue ligne droite d’Australie. Au bout de 100Km, je dois avouer que la lassitude gagne du terrain. Mais le paysage reste assez unique pour rendre le trajet agréable. Au cours de cette traversé, le paysage évoque tour à tour le grand ouest américain, la pampa sud-américaine, ou la savane africaine.
Au moment où j’écris nous avons atteint Esperance, une vraie ville, au bord de la mer. Nous allons y rester demain, pour nous reposer un peu, après avoir parcouru 2300Km, et avant de reprendre la route, le long de la côte.